C’est un site chargé de 2000 ans d’histoire que nous nous proposons de découvrir, ou de redécouvrir aujourd’hui. Ce lieu a été occupé successivement par les Romains d’abord, ensuite par les Wisigoths avant qu’une communauté de chanoines Augustiniens ne fondent l’actuel prieuré de Sainte Marie del Vilar en 1083.
Pour donner du « relief » à cette randonnée, nous partons de Montesquieu des Albères par un petit sentier enfoui dans la végétation. Nous laissons les vestiges d’un ancien four à chaux et entamons une sévère montée qui a tout de même le mérite de nous offrir un très beau panorama sur toute la plaine du Roussillon avec (en fond d’écran), la barrière bleutée des Corbières et, trônant au beau milieu de ce paysage, le majestueux Canigou, tout coiffé d’hiver.
La pente continue, rugueuse et âpre. Quelques pauses sont toujours les bien venues. Elles permettent à chacun de reprendre son souffle tout en contemplant ce somptueux décor.
En fin de montée, le chemin cède sa place à une piste beaucoup moins pentue qui ondule agréablement à flancs de coteau avant de redevenir sentier et de plonger directement et brutalement sur le prieuré que l’on aperçoit de loin en contrebas noyé dans la verdure.
Malheureusement pour nous, les heures de visite sont définies de façon précise et encadrées par la communauté monacale orthodoxe roumaine qui occupe le prieuré depuis le mois d’octobre 2005 (source site internet du prieuré).
Les horaires d’ouverture au public n’étant pas compatibles avec notre emploi du temps, nous devons nous contenter d’une visite extérieure et de quelques photos prises de loin.
Après la pause repas, c’est quand même avec un peu de regret et une pointe de frustration que nous reprenons le chemin du retour vers Montesquieu.
Les dix participants à cette randonnée ont parcouru en environ cinq heures les 15 kilomètres de distance et les 550 mètres de dénivelée de ce circuit. Pour la visite, il nous faudra revenir…