Mais quelle randonnée que cette randonnée là!…
Aller voir le soleil se lever au pic du Canigou?… En voilà des idées!…
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Environs du refuge Arago.
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Le pla de Cady.
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Le pla de Cady.
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Le pla de Cady.
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La porteille de Valmanya.
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Le Puig Sec.
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Le Barbet.
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La crête du Barbet.
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Le Canigou vu de la crête du Barbet.
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Le refuge des Cortalets.
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Montée au Canigou.
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Lever de soleil au sommet du Canigou.
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Photo souvenir au sommet.
L'aiguille de la cheminée
L\'aiguille de la cheminée.
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Le Canigou vu du bas de la porteille de Valmanya.
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Maison forestière de Mariailles.
Donc ce samedi matin, après avoir bivouaqué à Mariailles nous nous mettons en route pour le refuge des Cortalets en franchissant respectivement la Llipodère, le ravin des Sept Hommes et un peu plus loin le Cady. Après le refuge Arago, le pla de Cady nous offre un somptueux paysage hérissé de crêtes impressionnantes aux noms évocateurs (Sept Hommes, Quazemi, Tres Vents, Roc Nègre, Barbet et bien sûr Canigou). En face de nous, la rude montée vers la porteille de Valmanya. Après la porteille, il faut encore se hisser au sommet du Barbet et là, seuls face au géant nous restons « scotchés » par l’écrasante beauté du panorama.
Le chemin a présent s’assagit. Il glisse doucement dans la pente et, après « el Mener de l’Or » débouche au chalet des Cortalets ou nous pouvons nous détendre en attendant un bon repas et une nuit réparatrice.
Dimanche matin 4h45. Les yeux à peine ouverts, la démarche hésitante et la frontale vissée sur le crane nous nous enfonçons dans la nuit.
La pleine lune guide nos pas. Sur les flancs du géant assoupi, une longue chenille lumineuse semble onduler. Nous cheminons en silence dans la douceur de cette fin de nuit et après quelques lacets pentus, nous débouchons, le souffle un peu court sur le sommet. Il fait encore nuit.
Un peu après sept heures, progressivement l’horizon s’éclaircit et tout doucement, le soleil fait majestueusement son entrée en scène pour nous offrir un spectacle magique. Moment inoubliable!
Il ne reste plus qu’à immortaliser l’instant devant la croix avant de s’engouffrer (avec pour certains une pointe d’appréhension), dans la vertigineuse cheminée, franchir les éboulis, admirer encore une fois le paysage à travers la lucarne de la Brèche Durier, se désaltérer à la « Font Nostre » puis enfin, après une longue descente, rejoindre Mariailles complètement enchantés par ce fabuleux « cap de setmana ».
S’il est des randonnées à marquer d’une pierre blanche, celle ci en fait incontestablement partie.