Samedi après midi. A notre arrivée à Mentet, le temps est couvert et les prévisions météo pour la journée du dimanche ne sont pas très optimistes.
Angéline comme à son habitude, nous réserve un accueil chaleureux. Quelques parfums subtils sortant de sa cuisine pour chatouiller délicatement nos narines, nous annoncent un excellent repas et nous font un peu, pour l’instant, oublier la météo.
C’est que la table d’Angéline mérite le détour!… Elle est fine, élaborée, soignée, personnalisée et abondante. Bref, elle est tout simplement prodigieuse. Toutefois, si l’on veut bénéficier d’une nuit paisible, une certaine prudence s’impose surtout lors du deuxième passage des plats.
Dimanche matin. Il ne peut pas mais le ciel est plombé et le brouillard enveloppe tous les sommets environnants.
Après un délicieux et copieux petit déjeuner, la sagesse nous commande d’annuler le circuit initialement prévu qui en partant de Mentet, aurai du nous conduire au col de Mentet en passant par la Porteille, Roc Colom, La mort de l’Escolar et le pla Ségala. Un programme intéressant mais qu’il aurait été déraisonnable d’entreprendre avec une météo aussi incertaine.
Pour ne pas êtres venus pour rien, nous décidons d’une petite randonnée dans la vallée de l’Alemany sur le GR 10. Nous délaisserons plus tard ce sentier pour marcher en direction de la Porteille jusqu’à la Baraque des Allemands, ou plus exactement ce qu’il en reste. Rien ou presque, après l’incendie qui l’a ravagée.
Nous avons atteint la zone brumeuse et le temps ne voulant pas se lever, nous repartons pour Mentet en suivant la rivière Alemany par le pas de les Vaques et le pas de l’Avet.
L’orage a eu la bonne idée d’attendre notre retour chez Angéline pour laisser éclater sa colère et lâcher dans la lueur des éclairs et le fracas du tonnerre ses trombes d’eau mêlées de grelons.
Bien à l’abri, nous avons regardé le spectacle et à la fin, tout simplement, nous sommes rentrés chez nous.