La tour de Madeloc depuis Banyuls sur Mer le 23 septembre 2012

À Banyuls ce dimanche matin, le temps est plutôt maussade et notre effectif assez maigre. Nous sommes six à braver ce crachin pénétrant et ces brumes qui voilent l’atmosphère et estompent le paysage.

Il est 8h30 lorsque le célébrissime GR 10 nous accueille par une entame courte mais nerveuse, qui alliée à la tiédeur moite de l’air nous mets tout de suite « dans le bain ». Bien vite cependant, le chemin s’assagit et serpente gentiment à travers le vignoble et les bosquets de chênes-liège. Au col de Llagastère, la pente s’accentue quelque peu et après un bref effort nous débouchons au col des Gascons.

Les vastes horizons ne sont pas au rendez-vous. Dommage! Le rideau de brumes en guenilles laisse entrevoir par ses déchirures de sombres pans de montagne qui donnent au paysage un caractère irréel, inquiétant et fascinant à la fois.

Au col de Vallauria, nous suivons le chemin de l’eau qui autrefois alimentait Port Vendres grâce aux sources captées sur les flancs du pic de Sailfort et acheminées le long d’un magnifique sentier.

C’est dans la montée vers le col de Taillefer puis vers la tour de Madeloc que le dénivelé devient enfin vraiment « positif ».

À la tour, un discret petit coup d’œil sur la montre nous indique que nous ne sommes plus bien loin de midi. Il est grand temps de chercher une salle à manger. Ce sont les vieilles murailles de la batterie 500 qui nous accueillent le temps d’un repas pris assez rapidement.

Après ce petit arrêt, nous repartons vers le col et un peu plus bas, la batterie des Gascons. Nous retrouvons le vignoble et même une « colle » de courageux vendangeurs travaillant le dimanche.

Sitôt dépassé le col d’Ullastre apparait la blanche chapelle de Notre Dame de la Salette. Une table d’orientation, un peu dérisoire aujourd’hui, nous indique la direction de sommets invisibles cachés derrière leur écran cotonneux. Banyuls est à nos pieds. En quelques lacets, un sympathique petit sentier nous y conduit et nous retrouvons notre point de départ.

Il est encore tôt. Nous avons le temps d’agrémenter la randonnée en allant piquer une tête dans la Méditerranée histoire de nous rafraîchir, nous délasser, profiter au maximum de l’arrière saison et clore de façon originale cette belle journée.

Nous avons parcouru 16km pour environ 750m de dénivelé.

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