Ce matin à Vingrau, le ciel est serein, la température clémente et notre petit groupe très déterminé. Tous les ingrédients d’une bonne journée sont réunis, alors nous nous mettons en route.
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Forêt domaniale du Bas Agly
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Au loin, la falaise
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Le trau del Cavall
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Le trau del Cavall
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Panorama depuis le haut de la falaise
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La ligne de crête
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Panorama depuis le haut de la falaise
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Paysage
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Paysage
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Un abri isolé
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Dernier regard
Après le paisible village, une petite grimpette de mise en jambes nous dépose sur un vaste plateau qui offre un large point de vue sur tout ce domaine du bas Agly.
L’horizon sur notre droite est barré par « la Serra », longue falaise calcaire hérissée de crêtes étincelantes qui sépare les territoires de Vingrau de ceux d’Opoul. C’est après midi, ce sera notre chemin de retour, mais pour l’heure nous marchons parallèlement à la falaise sur un large plateau dégagé parsemé de ça de là, de « cortals » en ruines derniers témoins d’une activité pastorale révolue.
Au cortal « d’en Domenge », notre chemin vire brusquement et se dirige tout droit vers la barre rocheuse qui ferme l’horizon. Le sentier court encore à plat un bref instant puis brusquement, au mas Llanço commence une montée brutale et sévère qui nous amène, le souffle court à 427 mètres d’altitude au passage du « Trau del Cavall » ainsi nommé parce qu’il permettait aux cavaliers des temps anciens de franchir cet obstacle naturel avant l’ouverture des voies de communication.
Nous faisons ici une longue pause réparatrice avant de reprendre le chemin qui après une légère descente remonte énergiquement et rudement à travers les blocs calcaires. La montée est âpre et nous devons nous aider des mains avant de déboucher à 550 mètres au sommet de la falaise, point culminant de la rando où une pause réconfortante est appréciée.
Sur la crête, le sentier court à travers pierres et blocs d’une blancheur éclatante. Il ne présente plus de difficultés et offre par contre un superbe panorama. Malgré quelques derniers raidillons au franchissement de torrents asséchés, l’échine de la falaise s’abaisse vers le village. Bientôt ce dernier apparait et après les derniers lacets, nous l’atteignons. Des ruelles quasi désertes nous conduisent vers le parking où sagement alignées nos voitures attendent. La randonnée est finie.
Elle était longue de 17 kilomètres pour 500 mètres de dénivelée et nous avons marché environ six heures.