Aujourd’hui, notre randonnée a un avant goût de vacances assez prononcé. C’est du Cap Rédéris que nous partons en direction de Cerbère par le chemin des douaniers.
Le temps est superbe et et la vue sur les rivages déchiquetés de cette Côte Vermeille, absolument magnifiques.
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Ancienne position allemande face à Port Bou
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Dernière borne frontière sur les Pyrénées
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Le cap Cerbère
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Le grand hôtel de Cerbère
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Cerbère
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Malgré que nous soyons en bord de mer, la marche est quand même assez sportive avec une succession de montées dans les rochers et de descentes abruptes vers ces chapelets de criques discrètes, cachées dans les replis des falaises et qui ont déjà un certain parfum d’été.
Nous dépassons la petite cité de Cerbère, calme et assoupie et atteignons le Cap Cerbère et son phare solaire. Là, face au large, assis dans les rochers, nous trouvons une salle à mange idéale, digne des meilleurs palaces.
Mais tout a une fin et il faut nous arracher à notre torpeur et attaquer cette grimpette assez sélective de 150 mètres (bon poids) que nous regardions depuis un grand moment, pour atteindre la crête frontière et sa dernière borne, la N° 601.
Nous revenons à Cerbère, et prenons le chemin du retour par l’intérieur des terres cette fois-ci en direction du Pic Joan. Nous nous engageons dans 400 mètres d’une sévère montée qui met les mollets et les organismes à rude épreuve mais qui révèle un panorama unique et grandiose.
Une petite pause sous le Pic Joan est la bien venue. Elle nous permet de reprendre notre souffle et nous redonne quelques couleurs. La difficulté majeure est à présent passée. Le chemin maintenant, court mollement à flancs de coteau et nous ramène gentiment jusqu’à notre point de départ au Cap Rédéris. La randonnée est terminée.
Nous étions 17 participants à cette belle sortie entre mer et montagne. Nous avons parcouru 17,5 kilomètres avec un peu plus de 800 mètres de dénivelée.