C’est sous un ciel gris mais par une température relativement clémente que nous quittons ce matin le prieuré de Serrabonne pour cette rando dominicale.
Les nuages assombrissent le ciel et cachent la cime des montagnes. Dommage pour les panoramas…
Le chemin au départ grimpe nerveusement dans la végétation. Nous tirons un peu la langue. Rapidement cependant la pente s’infléchit et rend ainsi la marche très agréable. La végétation se raréfie et malgré les nuages le regard porte sur toute la plaine jusqu’aux lointaines Corbières. Le soleil perçant parfois les nuages, dessine ça et là au loin des taches lumineuses du plus bel effet dans la grisaille ambiante. À l’approche de la ligne de crête, la pente s’accentue brusquement et nous débouchons sur le col.
De là nous continuons en direction du pic de Roca Roja. Pour le Panorama, il faudra revenir une autre fois… Sur le sentier après le pic, un curieux rocher sculpté par dame nature (mais à qui une main anonyme et secourable a collé deux oreilles pour accentuer la ressemblance), attire notre attention. Il a une forme de tête d’animal, cheval pour les uns, dragon ou varan pour les autres, bref l’œuvre très originale ne laisse personne indifférent. Un peu plus loin une autre « originalité » attendait notre venue. C’est le superbe puits à neige, magnifiquement conservé et qui mérite largement le détour.
Après la visite du puits à neige, nous revenons sur nos pas et continuons sur la ligne de crête vers le col de les Arques. En bordure du chemin un dolmen détruit a été aménagé en abri de berger. Un peu plus loin, se trouve au « Cementeri dels Moros » un deuxième dolmen également détruit. Sur sa pierre horizontale, posée au bord du sentier sont gravées des croix (difficilement visibles) et des cupules.
C’est au col des Arques, près d’un « orri » en ruines que nous faisons notre pause déjeuner face à un Canigou vraiment pas décidé à se montrer aujourd’hui.
Un chemin large, agréable et en descente, nous conduit vers le col d’aspic. Sympa! Avant le col, au niveau d’une bifurcation, une fourgonnette bleue abandonnée là, sert à la fois de cairn et de panneau indicateur.
Un délicieux sentier qui serpente dans une superbe chênaie (certainement très agréable et ombragé en été), nous ramène par vallons et torrents jusqu’au prieuré de Serrabonne dont bien évidemment, la visite s’impose avant de conclure cette magnifique et riche randonnée qui ne nous laissera que de bons souvenirs. Même la pluie nous aura épargnés. Bravo!