La vallée du Caillan depuis Ria le 03 novembre 2013

Ce matin notre groupe, composé de onze randonneurs quitte Ria pour un long circuit à la recherche des « orris », des chapelles abandonnées et de toute trace qui peut rappeler la présence humaine dans des temps, finalement pas si reculés que ça…

Avant même de quitter le village, un petit crochet nous permet de voir un puits à neige assez discret et fort bien conservé dont l’ouverture d’entrée est en marbre rose de Villefranche de Conflent (s’il vous plait!). De la bien belle ouvrage, en vérité.

Notre première rencontre est avec le « Pi del Rei », imposant pin maritime visible de très loin et dont on ne sait plus très bien à quel roi il se réfère. Le chemin continue à travers les « feixes », bordé de nombreux orris, témoins muets de l’intense activité agricole des temps passés ou chaque lopin était soigneusement exploité.

Au dessus du hameau, nous arrivons à la chapelle Saint Christophe de Llugols. Extérieurement, elle est en très bon état mais étant fermée, il ne nous a pas été possible de la voir de l’intérieur (dommage).

Un peu plus loin, après un autre court détour et perdue dans une épaisse végétation, une autre chapelle, ruinée celle là. C’est Saint Sernin d’Eroles aussi appelée localement le « Convent de les monjes ».

C’est un plus long détour (deux kilomètres environ), qui nous conduit cette fois-ci après une longue et éprouvante montée à la chapelle Sainte Marguerite de Nabilles. Elle est abandonnée mais encore en assez bon état.

Le moment tant attendu de tous, de faire une pause et de se restaurer dans ce cadre somptueux, avec en face de nous la chapelle qui se découpe sur le majestueux Canigou est arrivé. Magnifique!

Une longue descente par les Esquerdes nous conduit au village de Conat. Normalement, le circuit continue en sévère montée vers le « Pas de l’Escale » et la chapelle Saint André de Belloc. La fatigue et la lassitude ont fait leur oeuvre et gagné le groupe. Nous pensons donc que « c’est bien assez comme ça » et décidons de regagner Ria par le chemin le plus direct en évitant ce long et éprouvant détour.

En six heures, nous avons tout de même parcouru 18 kilomètres pour 900 mètres de dénivelée et ça nous suffit amplement.

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