C’était le site minier de la Pinouse qui était la destination normalement prévue au programme de notre sortie dominicale de ce 28 octobre. Les éléments, en ont décidé autrement…
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Ciel bouché sur Cincreus
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Alors!... On fait quoi?
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Avec un peu de ciel bleu, c\'est bien aussi
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Pause repas
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Paysage
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Sur le chemin du col de la Reducta
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Panorama
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Une petite pause
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une descente glissante
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Une russule sort le bout de son nez
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Vers le col d\'en Gros
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Un abri discret
Dès le matin, nous quittons Elne sous de très fortes bourrasques de vent, avec cependant le secret espoir de trouver le Vallespir quelque peu épargné par cette tempête. Grave erreur d’appréciation!… Non seulement à Batère, le vent est aussi violent qu’en Roussillon mais en plus une mince couche de neige couvre le sol et la température est tombée à -5°. Il serait très imprudent et particulièrement risqué de s’aventurer par de telles conditions météorologiques sur les crêtes. La prudence nous commande donc de renoncer…
Par chance, Didier dont les connaissances de la région ne sont plus à démontrer, propose un plan B, immédiatement accepté par tous. Nous redescendons donc à Arles sur Tech et par un sentier mieux protégé en sous bois, prenons la direction de Montbolo pour y arriver juste à l’heure d’un repas rapidement pris au soleil et à l’abri du vent devant l’entrée de l’église.
Sitôt alimentés, sitôt repartis. Nous voilà à présent sur les pentes du col de la Reducta. Lorsque nous atteignons des espaces dégagés, le vent se rappelle à notre bon souvenir. Il a tout de même considérablement faibli depuis le matin et est devenu un peu moins « décoiffant ».
Au col, nous observons une petite pause et en profitons pour contempler le panorama et surtout les imposantes ruines du site et de l’ancienne gare minière de Formentère. C’est ici que le minerai de fer provenant des mines de La Pinouse et des Manerots arrivait par train sur une ligne spéciale depuis la gare de Rapaloum avant d’être dirigé par câble aérien vers Arles sur Tech (source Histoire du Roussillon).
Après cette petite pause, il ne nous reste plus qu’à plonger à travers bois dans la longue descente vers le col d’en Gros pour regagner tout en bas, notre point de départ.
Finalement cette randonnée assez mal commencée, s’est bien terminée et à été appréciée par l’ensemble des onze randonneurs de l’équipe.
Nous avons parcouru 14km avec une dénivelée de 640m et un temps de marche d’environ cinq heures.