De Castelnou à Sant Marti de la Roca le 10 mars 2013

Un groupe de randonneuses du Québec et de la Mayenne en vacances dans notre région souhaitent nous accompagner quelques temps sur les chemins. C’est donc à une découverte du patrimoine local que nous allons les convier aujourd’hui.

Sous un ciel agréable et ensoleillé, nous quittons Castelnou (dont nous réservons la visite pour l’après midi) et partons en direction du joli village de Camélas que nous atteignons après un peu plus d’une heure de marche et quelques arrêts à proximité des sources, fontaines et autres points d’eau qui font le charme de l’endroit.

À Camélas, le village des « Alsaciens », ainsi dénommé car à une certaine époque, un grand nombre d’Alsaciens est venu s’y installer pour y vivre. À Camélas donc, nous sommes reçus par Monsieur Rigall qui nous fait visiter « la Maison du Passé », le musée créé de toute pièce dans une ancienne bergerie par son père Monsieur Roger Rigall. Mais quel musée que ce musée là!… Endroit à la fois extraordinaire, surprenant et quelque peu magique il est l’œuvre d’une vie et de la passion dévorante d’un homme pour la culture. Tous les sujets, tous les thèmes de l’actualité, de la société et de la vie quotidienne sont abordés et transcrits à la main dans une multitude de fiches qui tapissent intégralement les murs et les plafonds des cinq pièces de cette demeure.

  Après le musée, Monsieur Rigall, intarissable sur l’histoire de son village, nous ouvre la très belle église et nous en commente la visite dans ses moindres détails.

C’est à regret, que nous prenons congé de cette aimable, attachante et intéressante personne à qui je tiens ici à renouveler mes remerciements pour sa sympathie, sa disponibilité, sa gentillesse et sa patience.

Après Camélas, il faut allonger un peu le pas car nous avons pris beaucoup de retard et que nous devons encore grimper tout en haut du roc de Quérubi où se trouve la chapelle Sant Marti de la Roca. Sitôt finie la rapide visite de cet ancien ermitage, nous nous installons sur ses marches d’accès pour une pause repas face au Canigou qui malheureusement restera pudiquement caché derrière un léger voile nuageux. Dommage!…

Une longue piste nous ramène vers Castelnou. Cet original village médiéval fortifié a su conserver son aspect moyenâgeux avec son château, ses remparts et ses ruelles étroites et tortueuses où une foule d’artisans propose ses produits aux touristes et aux visiteurs.

Pour beaucoup, ce sera ici la fin de la randonnée. Un petit groupe d’irréductibles courageux ne résistera pas cependant à l’envie grimper en haut des 443 mètres du roc de Majorque histoire de prendre un peu de hauteur afin de mieux admirer le paysage depuis cet endroit privilégié.

Nous étions treize participants pour cette instructive et agréable randonnée. Nous avons parcouru entre dix et douze kilomètres pour une dénivelée d’environ cinq cents mètres. Nos invitées sont reparties enchantées.

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