De Riunoguès à Panissars par le Coll de Portells le 07 avril 2013

C’est du paisible hameau de Riunoguès que nous nous élançons pour cette randonnée qui s’annonce bien sympathique. Le ciel est serein, le temps doux, le soleil présent et les participants particulièrement motivés.

Le petit sentier au départ, dégringole dans un ravin, saute un ruisseau, grimpe vigoureusement de l’autre côté et finit par déboucher sur une large piste d’allure débonnaire qui monte tranquillement à son rythme vers le coll de Portells.

A mi chemin (ou presque), un panneau nous invite à aller voir « l’Alzina del Senyor » (le chêne du maître). C’est un arbre imposant et élégant, à la ramure majestueuse qui mérite le détour et la courte mais rude grimpette nécessaire pour aller l’admirer.

Retour à la piste. Après quelques instants de marche, arrivée au Coll de Portells, qui si l’on en croit certains écrits, servit de passage aux troupes espagnoles qui tentèrent de nous envahir en 1674 et à nouveau en 1793 avant d’être définitivement repoussées en 1794 par les armées de la république commandées par le général Dugommier.

Depuis le Coll de Portell, le GR10 nous conduit par la crête frontière vers le Pic de Calmeille, le Coll del Teixó avec sa borne frontière 563, le Coll del Pomer (borne 564) et le Coll del Priorat (borne 565) ou nous profitons d’un beau soleil et d’un moelleux tapis d’herbe tendre pour marquer notre pause déjeuner. Après le repas et un agréable moment de détente, nous quittons le large GR pour un plus modeste mais charmant sentier qui gambade dans la végétation au milieu des buissons et des asperges sauvages avant de nous déposer devant les vestiges de l’autel de César ou temple d’Aphrodite (Vénus). C’est un tout petit espace dont il ne subsiste que deux tranchées perpendiculaires creusées dans le roc comme les fondations d’un petit édifice que l’on remarque à peine. Juste à côté, le trophée de Pompée au Col de Panissars est lui par contre bien visible même s’il ne reste presque plus rien de l’imposante construction d’origine. Sur une hauteur, trône la borne 567. (Zut, nous avons raté la borne 566 au Pic del Prioprat. Dommage!…).

À Panissars, nous retrouvons le GR10 et un peu plus loin, un petit détour nous fait découvrir la fontaine militaire des Miquelets un peu oubliée en contrebas du chemin et perdue au milieu des broussailles.

Après le mas Bardes, nous quittons le GR pour une piste qui commence à sentir la fin de la rando. Elle nous permet de découvrir le mas des Carbonères et le mas Miró deux cossues et magnifiques propriétés proches de Riunoguès. De retour au hameau, une petite visite à l’église Saint Michel (malheureusement fermée), clôture cette belle journée.

La rando en chiffres: Distance; 17km, dénivelée; presque 500m, temps de marche; 5h00, nombre de participants; 11.

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